La danse en Nouvelle-France
L' expression d'événements extraordinaires
De nombreux événements officiels sont marqués par des manifestations festives.
L’un des plus importants est sans doute la naissance du fils du roi de France à l’occasion de laquelle les bals se succèdent, organisés par les différents représentants du pouvoir royal. Le bal du gouverneur est suivi de celui de l’intendant avant que le capitaine du bateau du roi n’en donne un sur son navire.
Des occasions de réjouissance comportant de la danse sont aussi organisées afin de célébrer une nomination nouvelle à un poste important. C’est pour cette circonstance qu’a lieu le premier bal attesté en Nouvelle-France. La visite d’un envoyé étranger ou d’un haut dignitaire peut également donner lieu à de telles manifestations. Ainsi, l’émissaire britannique John Rigaud est reçu à Québec en grande pompe par le gouverneur.
On but les santés de leurs Majestés, de Mgr le Dauphin au bruit de toute l’artillerie, cette fête se termina par un bal qui dura toute la nuit.
Les réjouissances officielles
La relation des festivités données à Québec à l'occasion de la naissance du Dauphin décrit les réjouissances organisées à cette occasion.
Les mariages
L’une des premières mentions de danse dans la colonie apparait à l’occasion du mariage d’un soldat nommé Montpellier avec Mademoiselle Sevestre. En 1645, des noces sont données chez le sieur Couillard ; deux violons y font danser les invités.
Les mariages sont l’occasion rêvée pour s’adonner à la danse. Les habitants de la Nouvelle-France y dansent abondamment. La noce campagnarde est un événement attractif. Les invités n’hésitent pas à entreprendre de longs déplacements pour s’y rendre.
Des divertissements sont également organisés lors des fêtes cycliques. Chaque saison apporte ainsi son lot de fêtes. Des soirées comprenant des danses sont organisées pour Noël et le jour de l’An. La saison du carnaval est également particulièrement propice aux réjouissances.
Les noces sont un momment de grande réjouissance. Il arrive même que de jeunes nobles se mèlent à ces fêtes populaires.