top of page

L'oeuvre du diable

Le clergé ne prend pas part à la danse mais fait vivement connaitre son opinion sur un  divertissement tel que la danse.

Les membres de l’Eglise de la colonie condamnent fermement la danse : cette distraction est selon eux nuisible et répréhensible. Le clergé se dresse contre la danse dès les premiers pas esquissé en Nouvelle-France. Les bals attirent particulièrement la réprobation des religieux ; ceux-ci dialoguent avec les autorités dans l’espoir de les voir renoncer à leurs bals . La danse devient une question très sensible lorsque durant l’hiver 1748-1749, certains confesseurs en viennent à refuser d’absoudre leurs ouailles !

 

Plus que contre la danse, c’est envers son calendrier et le mélange des sexes qu’elle entraine que se dressent les ecclésiastiques. En effet, plusieurs spectateurs même laïcs, s’étonnent du nombre de manifestations dansées se déroulant lors de moments-clés du calendrier chrétien. Par ailleurs, la danse est tolérée pour peu qu’elle se déroule entre personnes du meme sexe .

Comme en témoignent le nombre de clochers sur ce plan de Québec au XVIIIe siècle, l'influence du clergé sur la société est permanente. La présence religieuse dans la capitale de la Nouvelle-France est considérable.

Les mises en garde du clergé n’empêchent pas les gens de danser. Ce passe temps est pourtant présenté comme le fruit du diable. Le diable prend place dans les sermons mais les gens continuent de danser. Le personnage du diable demeure bien ancré et se fait petit à petit une place dans l’imaginaire collectif et populaire. Plusieurs versions de contes et légendes mettant en scène le malin lors de soirées de danse sont conservées.

 

 

La légende de Rose LaTulipe conserve le souvenir de Rose, punie pour avoir dansé avec le diable ! 

bottom of page