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Un moyen d'affirmation sociale

La danse est à l’époque, une façon d'affirmer sa place :

En France, chaque catégorie sociale imite la catégorie qui lui est immédiatement supérieure. Par exemple : la bourgeoisie imite la petite noblesse, la petite noblesse imite la Cour et la Cour suit le roi. Le principe est identique en ce qui concerne la Nouvelle-France à la différence près que les comparaisons se fondent en plus sur un critère géographique : Montréal veut égaler Québec et Québec a les yeux tournés vers ce qui se passe à Paris. Un journal de l’époque (le boréal express) écrit : 

 

« Québec n’est pas Paris. Qu’importe. De plus en plus sur le cap Diamant on cherche à vivre comme à Paris. On organise même depuis quelques années à l’occasion du carnaval des bals splendides… ».

Comme en France, la danse est également un moyen de paraître et de s’imposer socialement. La danse prend place dans une éducation que tout le monde ne peut pas s’offrir. Il faut appartenir à une certaine élite pour avoir le temps et les moyens de s’adonner à des leçons de danse. Les bals ne sont pas seulement un lieu de divertissement où l’élite se détend, ils sont surtout le principal lieu de sociabilité. La présence d’un homme à l’occasion de tels événements rassemblant tous les notables peut être déterminante pour sa carrière.

En plus de vouloir rivaliser avec la métropole, la Nouvelle-France cherche également à montrer son prestige propre vis à vis des autres pays. Les émissaires sont reçus avec faste lors de bals onéreux.

  • Dans la société
  • Face à la métropole : Québec vs Paris
  • Face aux autres puissances

Québec n'est pas Paris, qu'importe !

C'est notamment lors des événements mondains que se nouent des relations, que se concluent des accords capitaux pour la carrière des membres de l'élite.

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