La danse en Nouvelle-France
La musique vocale
La musique vocale est également présente dans des circonstances n'impliquant pas la danse.
L' Eglise est une grante fervente de musique vocale. Des messes sont chantées dans les églises de Nouvelle-France. Les religieux présents dans les couvents de la colonie s'efforcent de maitriser les subtilités de la polyphonie. Les événements officiels sont également célébrés par l'exécution de messes chantées.
L'Eglise ne s'enthousiasme pas autant pour les manifestations populaires du chant. En effet, des chansons grivoises et injurieuses apparaissent dans la colonie !
Chanson injurieuse du XVIIe siècle
En l’absence d’instruments, les danses, notamment les menuets, peuvent être accompagnées par la voix. Par exemple, un ouvrage retrouvé dans une maison de la place royale et s’intitulant :
« Menuets chantants permettant de danser en l’absence d’instruments ».
Mais ce sont surtout les airs populaires qui se dansent au son de la voix.
Les colons continuent de danser sur de vieux airs de leur région d’origine. Les chants sous forme de questions-réponse trouvent un foyer favorable en Nouvelle-France. Dans ces chansons, l’accent était mis sur la réponse des danseurs.
Les instruments étant rares, le rythme était donné en battant des pieds.
Jeunes chanteurs accompagnés par un luth et une viole
